L’Allemagne juive

 

 

A la révolution hitlérienne, l’Allemagne comprenait 564.000 juifs dont 404.000 pour la Prusse. Dan s ce dernier chiffre, 172.000 pour Berlin seulement. 75.000 de ces juifs étaient arrivés après la guerre de Russie et de Pologne, d’où de nombreuses rivalités avec les juifs fixés, enrichis, considérant du plus mauvais œil cette armée aux longues dents.

Mais on sait que ces juifs étaient installés aux meilleures places. Leur pourcentage, relativement faible dans l’ensemble du corps allemand, rendait d’autant moins tolérable l’envahissement de nombreuses professions. On a cité beaucoup de chiffres de fantaisie. Voici les statistiques officielles du parti national-socialiste : à Berlin, 47% des médecins en général, 68% des médecins accoucheurs, 80% des médecins des hôpitaux, c’est-à-dire de ceux ayant atteint les plus importantes situations, 38% des dentistes, 32% des pharmaciens, 54% des avocats, 56% des notaires, 50% des professeurs à la Faculté de médecine. La magistrature, bien que moins atteinte ne comprenait pas moins d’un quart de juifs.

Les théâtres, dans tout le territoire, étaient exactement pour moitié aux mains de Juifs. Pour Berlin seulement, 80% de directeurs juifs.

Dans la vie économique, sans entrer dans plus de détails, on comptait 57% de juifs dans le commerce des métaux, 70% dans le commerce des textiles et de l’habillement ; ces chiffres pouvant être beaucoup plus considérable encore selon les villes (Breslau, Francfort, Offenbach), ou les diverses branches du métier (par exemple le vêtement de confection).

Il n’existe pas de statistique de l’industrie du cinéma, à cause de sa complexité. Mais on sait du reste qu’il était entièrement contrôlé par les Juifs, moralement et financièrement.

La presse n’était pas moins judaïsée. A Berlin, le trust Ullstein, aux mains des cinq frères de ce nom, éditait plus d’une trentaine de journaux et de publications, tirant à plus de quatre millions d’exemplaires. Dans son grand journal politique, la Vossiche Zeitung, les postes essentiels de la direction étaient tenus par vingt juifs ? Il est vrai que chez nous, depuis, le Populaire a fait encore mieux.

Le groupe Rudolph Mosse, avec le Berliner Tageblatt, le 8-Uhr Abendblatt, avait à sa disposition plus de 300.000 exemplaires. La rédaction du Berliner Tageblatt était presque entièrement juive, comme en province, celle de le Frankfurter Zeitung, et d’une presse à capitaux juifs dépassant le millions d’exemplaires.

Enfin, tous les gros tirages de l’après-guerre, à l’exception des non-juifs Thomas Mann et Heinrich Mann, mariès du reste à des juives, étaient allés à des écrivains juifs, d’un compilateur comme Emile Cohn, dit Ludwig, à un bolcheviste comme Léon Feuchtwaenger.

Une pareille invasion devait tôt ou tard amener la riposte. L’activité politique des juifs ne pouvait que la hâter. Nous allons y revenir en retrouvant ces messieurs chez nous, puisqu’ils ne font que continuer leur professions après les menus ennuis d’un déménagement.

 

LUCIEN REBATET. Fidélité au national-socialisme.